Coup de coeur lecture : Fadia Faqir « Mon nom est Salma »

Dans la ligne de « b.-a.-BA a vie sans savoir lire » (lire ou relire ICI), encore une belle découverte, belle mais coup de poing au ventre tant la peur et le drame sont présents, latents, et explosifs. Coup de poing, coup de bombe, coup de couteau.

Fadia Faqir« Salma a trente ans. Ses longs cheveux noirs et frisés se déposent partout, et ça déplait à sa logeuse, sujet alcoolique de Sa Très Gracieuse Majesté. Sa peau olivâtre et sa syntaxe bancale la comdamne au salaire minimum chez un tailleur bougon. Il y a des jours où Salma voudrait être Sally, une rose anglaise avec un élégant accent et un poney. Mais d’autres où Salma la Bédouine, déracinée, blessée, ignorante, préfèrerait courir pieds nus sur les collines arides. Tiraillée entre les deux cultures, coupée des siens, courbée sous le poids de sa culpabilité, elle maintient, tant qu’elle peut, la tête haute. Mais à quel prix ? »

Fadia Faqir est née à Amman, en Jordanie. Diplômée d’un doctorat de littérature anglaise, elle vit aujourd’hui à Durham, au nord-est de l’Angleterre. Auteur de deux autres romans – Nisanit et Pillars of Salt – traduits dans de nombreux pays, elle est très engagée dans le combat pour les droits de l’homme et bien sûr de la femme dans le monde arabe. Fadia Faqir dit écrire «pour témoigner et rendre justice» mais aussi «pour chasser la peur». » Plus et un extrait chez l’éditrice Liana Levi en cliquetant ICI.

Le site de l’écrivaine (en anglais) http://www.fadiafaqir.com/

Au fait il se lit où ce livre ??? Mais à la bibli d’Auffargis, [clic] bien entendu. Si nous n’avons pas ce qui vous tente, commandez, nous l’emprunterons pour vous à la BDY lors de la prochaine expédition !

2 commentaires sur “Coup de coeur lecture : Fadia Faqir « Mon nom est Salma »

  1. J’ai lu ce livre il y a déjà quelques temps et il m’a laissé une très forte impression; je l’ai souvent recommandé autour de moi. Bien sûr la peur et le drame sont présents mais aussi beaucoup de chaleur humaine et ce désir de vivre malgré tout ; on est submergé par une grande tendresse pour Salma qui nous fait partager sa vie avec la verve d’un conte des mille et une nuits teintée de brouillards anglais.

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