Un p’tit tour à Ostende, le retour (1)

Grand soleil sur la côte flamande, après une belle visite de la maison de James Ensor nous suivons le bord de mer vers Middlekerke avant de rejoindre plus loin dans les terres la cité de Dixmude, son béguinage, ses canaux, sa Tour de l’Yser (… « A partir de 1920, pour honorer la mémoire des soldats flamands morts pendant la guerre, des pèlerinages sont organisés chaque année et un monument est érigé : la tour de l’Yser, surmontée d’une croix, est inaugurée le 24 août 1930. Elle sera détruite lors d’un attentat en 1946. Cinq ans après, une porte de la paix, sur laquelle est inscrit le mot « Pax », est édifiée à partir des ruines de la tour.  Ce n’est qu’en 1965, qu’une nouvelle tour, de 84m, est inaugurée. Au sommet de la tour les initiales AW-WK signifient « Tout pour la Flandre, la Flandre pour le Christ ». Il est également inscrit, dans les quatre principales langues européennes (néerlandais, français, anglais, allemand), l’inscription « Plus jamais de guerre ». Monument pour la paix, la tour de l’Yser est d’abord un lieu de commémoration des soldats flamands morts pendant la Première Guerre mondiale, puis est devenu un haut-lieu du mouvement nationaliste flamand… » Suite ICI), son Dodengang (Boyau de la mort) où une fois encore on reste sans voix et en larmes devant la totale absurdité de la guerre.

Ypres ensuite, totalement reconstruite à l’identique comme tant d’autres cités belges. « Ypres est une des villes martyres de la première guerre mondiale. Quelques mois après l’invasion allemande en Belgique le 4 août 1914 la ligne de combat stagnait auprès de la petite ville médiévale Ypres. D’octobre 1914 à octobre 1918 le champ de bataille se trouvait à quelques kilomètres du centre d’Ypres. Les tranchées s’étendaient du nord au sud, décrivant un arc de cercle autour de la ville. Dans ce fameux Saillant d’Ypres ou Ypres Salient se sont déroulées pas moins de cinq batailles sanglantes.

Le 22 avril 1915 la deuxième bataille d’Ypres commença avec la plus grande attaque de gaz de tous les temps. Le gaz de chlore gazait des milliers de militaires alliés, surtout les troupes françaises avec beaucoup de nord africains. C’était la première fois dans l’histoire qu’une telle arme de destruction massive était utilisée. Plus tard se confirmait aussi que le Saillant d’Ypres était un champ de bataille expérimental: en juillet 1915 le premier lance-flammes a été mis en service. En juillet 1917 le terrible gaz de moutarde, aussi connu comme ‘Yperite’ fut utilisé.

Du 31 juillet au 10 novembre 1917, troisième bataille d’Ypres, parfois nommé ‘la bataille de Passendale’. Cette bataille fut un véritable massacre. Dans les tranchées et dans le ‘No Man’s Land’ autour de la ville au moins un demi million d’hommes ont péri entre 1914 et 1918. Parmi eux pas seulement des allemands, français, britanniques et belges, mais aussi des marocains, algériens, tunisiens, canadiens, australiens, néo-zélandais, sud-africains, chinois, indiens, et plusieurs autres nationalités. » [Clic !]

A suivre…

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