Roland se souvient : épisode 26

Auffargis, ces années-là…

Les Yeux de Jais deviennent une symbolique apaisée qui nourrit mon respect de moi-même et des autres. Après avoir fait resurgir dans ma mémoire mes souvenirs de solitude pérenne.

Je surprendrais peut-être mes Lecteurs, si je peuplais la maison de Villequoy de tous ceux qui y sont passés ! A commencer par mes frères. Mon frère aîné, tôt disparu, à l’esprit brillant et au verbe ironique, voire acéré – et qui faisait l’admiration de ses parents. Mon second frère, ami des animaux, et plus tard, de la réflexion et de l’engagement pédagogique et environnemental. Ma sœur aînée, au parler à la fois réservé et si attentif aux autres – mon amie. Et ma seconde sœur, au rire si prompt – mais que cache parfois un rire ?

Mon frère aîné se marie, et Roland promène parmi les invités une assiette de petits fours et une forte anxiété – mais pourquoi donc ? Parce que ce frère est trop loin de moi. Plus tard, le divan m’apprendra bien des choses sur l’absence de ce lien-là. Sur tout ce que mes frères ont reçu.

Mais si ma chronique devenait une apparence de saga familiale aux contentieux complaisants – quelle erreur, mesurable à l’aune de tout ce que ma famille m’a apporté ! Simplement, nous sommes tous ambivalents, un jour ou l’autre.

Car ils m’ont appris – montré – ce que c’est que l’heure des choix que nous devons acter et vivre. Et eux aussi se sont trouvés, un jour ou l’autre en difficulté, seuls sans doute aussi.

Quelle photo pour illustrer cet épisode, Chère Modératrice ? – peut-être une photo des Côtes magnifiées par les ors et les rougeoiements des feuillages ? En tous cas, je peux facilement les imaginer.

A suivre…

Dans les "côtes"

NDLF : pas très rougeoyants les arbres mais j’aime beaucoup cet endroit de la forêt…

3 commentaires sur “Roland se souvient : épisode 26

  1. Oui, Chère Hélène, un belle photo de paysage forestier (près de la Sablière ? ) P.S. la profusion et la variété des couleurs, Merci! – quelle finesse de palette sans fin : la nature nous surprendra toujours; mais ne l’ai-je pas assez dit?
    Roland

  2. Mince, je ne reconnais pas les côtes, Hélène…. On dirait les alentours du Pont Grandval… Où est-ce exactement ?

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