Roland se souvient : épisode 4

Auffargis, ces années 195…

OUI, Cher Lecteur, c’est bien là que se trouvait le ‘Tapis Vert’ : tout en bas de la Rue Creuse, on y accédait en empruntant le chemin de terre à la sortie du virage. Un terrain de jeux pour petits et grands, d’où on pouvait entrer dans la forêt, en continuant sur le chemin pour aboutir, après quelques minutes de marche, à la Sablière, où, des années plus tard, cowboys et Indiens dévalaient à cheval les pentes de la carrière de sable…

Revenant à la vie quotidienne à Auffargis, ces années-là, rappelez-vous la camionnette Citroën du commerçant ambulant qui venait apporter ses produits d’épicerie, et autres, aux fargusiens qui, ne disposant peut-être pas d’une voiture, trouvaient alors à garnir leur garde-manger et le frigidaire, quand la maison en possédait un. A cette époque, les jeunes fargusiens qui fréquentaient déjà le Collège Louis Bascan allaient à bicyclette au Perray et laissaient le vélo dans un hangar situé de l’autre côté de la voie ferrée.

Mais, toujours, ma mémoire me ramène à l’Ecole du Village. La fin de l’année était également marquée par la promenade vers la marnière (située à gauche de la route de l’Artoire), et surtout, vous rappelez-vous le voyage de fin d’année à Houlgate, organisé par les Schwalbach, désireux de montrer le monde à leurs élèves… ?

A suivre…

Note de La fargussienne : cher Roland, vos fans piétinent d’impatience ! Une question : vous écrivez fargusiens (un seul « s ») et je sais qu’il y a, sinon querelle, tout au moins discussion sur le sujet. Alors votre avis ?

Ci-dessous, encore pris sur le site de notre Mairie, une photo de 1913, si vous avez envie d’illustrer les articles de Roland par des photos plus récentes, envoyez-donc !

Auffargis rue principale, 1913

8 commentaires sur “Roland se souvient : épisode 4

  1. ‘fargusien’ ou ‘ fargussien’ ?? Chère Fargussienne – Je respecte l’orthographe utilisée sur le site de la Chronique, MAIS je penche sans hésitation pour 1 seul s ! Ayant toujours ‘entendu’ cette orthographe-là . MERCI pour la publication de l’Episode 4 –
    Bonne journée
    Roland

  2. P.S. De même, Villequoy , cher à mon souvenir, s’est toujours écrit avec ‘y’ en finale, contrairement à l’orthographe utilisée sur le site de la ville.
    Roland

  3. Il doit s’agir d’une erreur, nous les habitants de Villequoy, avons avec le sourire rétabli la bonne orthographe 😮 Bonne journée aussi, cher reporter !

  4. Fargussiens ou fargusiens, j’ai toujours entendu les deux prononciations… La langue des noms propres comme celle des noms communs évolue, alors pourquoi pas… C’est l’usage qui décide…
    Le nom ‘Auffargis’ lui-même prête aussi à discussion : prononce-t-on le « s » à la fin ou non ? Nous, « vieux fargussiens », nous ne le disons pas, ce « s »… (et jamais je n’ai entendu mes grands-mères ou arrières-grands-mères » le prononcer…) mais des générations d’enseignants du sud avec leur accent chantant et leur manie de prononcer les dernières lettres des mots 😉 ont appris à des générations de petits fargussiens à le prononcer…

    La camionnette, je m’en souviens encore, même si mes souvenirs sont un peu plus récents que ceux que Roland évoque : « de mon temps », il y en avait deux, celle de Violette Bonte qui vendait les produits laitiers de la ferme (j’ai un souvenir de yaourts dans les pots de cartons un peu coniques… délicieux), et la camionnette de coop (liée au magasin des Essarts qui portaient le même nom) et qui faisait office d’épicerie.
    On accourait aux portails quand on entendant le klaxon caractéristique (tut tut tuluuuuuuuuut!)… Ne me demandez pas comment, mais nous, les gamins (et nos mamans aussi), on savait très bien faire la différence entre le tut tut tuluuuuuuut de la laitière et le tut tut tuluuuuuuut de l’épicier 😉
    Ce klaxon, je l’ai, là, en tête… Et ça fait du bien de l’entendre encore… Il ponctuait nos jeudis, nos jours de vacances, c’était la promesse d’un moment drôle, d’un évènement, où les mamans de la rue se retrouvaient et où les enfants se chamaillaient pour monter sur la marche métallique de l’arrière du véhicule, le nez à la hauteur du comptoir… il n’y avait pas un choix énorme, mais tout était de qualité, avec le sourire et le petit coup de bavardage en prime ! (z’avez ça, vous, à Carrefour ou à Auchan ?)…

    Les sorties dans les Marnes, je n’ai pas connu (en tout cas, pas avec l’école)… Ni le voyage à Houlgate (j’ai eu Mme Schwalback en CE1, lors de sa dernière année avant la retraite)… Nous, on allait (beaucoup plus tard) avec Monsieur Noguès dans les bois, faire les leçons de sciences, plutôt du côté du tapis vert ou de la petite sablière…

    Merci Roland… J’attends la suite avec impatience… C’est tellement bon de se replonger dans la petite histoire de notre village…

  5. PS. C’est dans la camionnette de Coop que j’ai découvert une boisson que j’ai adoré et dont je n’ai jamais retrouvé le goût nulle part, et qui s’appelait l’évian fruité… Ca dit quelque chose à quelqu’un, ce nom là ?

  6. Merci pour votre contribution évocatrice, Fanchette ! Bonne journée – Roland

  7. Il y avait aussi un poissonnier qui passait une fois par semaine, dans son tube citroen aussi : Monsieur Laurent.
    On ne pouvait pas le louper : c’était SON jour (en plus de celle de Madame Bonte), mais je ne sais plus lequel. Sans doute le vendredi 🙂

  8. Aïe ! ‘me souviens plus du poissonnier ambulant… ‘Vais demander à ma môman 😉

    Nous, on allait au marché des Essarts (c’était bien bien plus tard, il y avait Mousse, le beau poissonnier qui faisait rougir les ménagères et dont toutes les jeunes filles étaient amoureuses : je n’ai jamais mangé autant de poisson que du temps de Mousse, hihihi!)

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