La petite sablière ou la fin d’un petit paradis

De notre reporter Béa : « voilà un texte un peu triste, mais j’avais envie de le dire, ne serait-ce que pour M… qui avait les larmes aux yeux quand elle a découvert le grillage…

Tout le monde connait la grande sablière, celle des chasses aux oeufs, des pique-niques du dimanche.  Mais qui connaissait la petite ?

Avant la grande, dans un tournant, en face d’une place de stationnement, il y avait une toute petite sablière. Un joli creux de sable tout blanc au milieu des bruyères.  Les enfants aimaient s’y rendre pour faire de grands sauts qui ne faisaient même pas mal,  ou pour creuser des petites maisons troglodytes pour les Playmobil.

Un peu plus haut, il y avait aussi le grand chêne et ses branches basses.  On y grimpait facilement pour avoir le plaisir d’être grand, et d’y déguster son goûter.  C’était un petit paradis… un bel espace de liberté.

Depuis peu, des poteaux bien enfoncés et un grillage tout neuf empêchent l’accès.  Le terrain, privé, accueillera bientôt une maison, privée, enfermée. Les propriétaires ne sauront jamais qu’ils ont mis fin à des rêves d’enfants.  De toutes façons, ils s’en moquent certainement.

Pourvu qu’on nous laisse encore des lieux à partager !« 

Un petit tour hier pour constater la même chose… le grillage s’étire sur une belle longueur de sous-bois et la sablière si blanche a l’air d’être en prison…

La fin de la petite sablière, photo Béa

5 commentaires sur “La petite sablière ou la fin d’un petit paradis

  1. Et bien je ne connais pas ce coin mais c’est trop tard !!!C’est dommage.

  2. ben c’est plus que tristouille ! Je connaissais le coin, il y avait souvent des lapins !!

    Mais comment se fait-il que des parcelles de forêt soient encore vendues ?

  3. D’après ce qu’on m’a dit, ce seraient des terrains privés simplement délimités désormais…

  4. c’est pas vrai!!! J’avais pas vu l’article!!! Mais c’est impossible! j’y ai joué petite, tous les copains venaient là, plus qu’à la grande sablière d’ailleurs!!! On jouait, on faisait des patés, puis plus tard on draguait les garçons, puis encore plus tard, on y faisait des feux de camps (interdits… oups!) en grattant la guitare et chantant du Graeme Allwright… et encore encore plus tard, on venait y promener les chiens…
    Bref, encore un petit coin de poésie qui disparaît… Mais ce n’était pas du terrain domanial? Ca appartenait à quelqu’un depuis longtemps ou ça a été racheté récemment (ce qui se fait beaucoup dans la région depuis quelques temps … voir en face)?
    Par contre, à mon avis, ce terrain est en NDTC, c’est à dire non constructible… mais à vérifier, du coup, parce que vu qu’on apprend toujours les choses comme ça une fois que c’est trop tard… mieux vaut s’y prendre à l’avance…

    Que devient Auffargis…
    Ca m’attriste profondément de voir que quelques ambitieux parviennent à détruire toute poésie et humanité dans notre village…

    Sophie, probablement trop nostalgique de la poésie du passé, des vieilles pierres, des petits coins d’herbe pas entretenus et pleins de papillons, des arbres où l’on grimpait, des petits coins de sable où l’on faisait des galipettes…

  5. Nous sommes bien d’accord (d’ailleurs il suffit d’y aller faire un tour) : cette petite sablière et sur la gauche un peu avant d’arriver à la grande qui est à droite quand on va vers l’abbaye d’accord ? Je ne connais pas qui quand pourquoi mais on aimerait bien avoir des informations sur le sujet effectivement. Faut-il systématiquement assister aux conseils municipaux ? Oui sans doute, à suivre. Que voulez-vous dire par « voir en face » ? Ceci peut faire l’objet d’un courriel perso :o)
    Il n’y a pas trop de nostalgie, ça ne veut pas dire être figé ou passéiste, nous sommes tous conscients que les choses changent. Seulement changer oui, sans problème mais en aménageant plutôt qu’en détruisant ! Voir le chêne de Guernesey en « une » actuellement !!!

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